Le Nouveau Siècle est situé dans l’hypercentre-ville de Lille. Une situation géographique exceptionnelle, pour un lieu qui fait partie intégrante du patrimoine de la ville.
À deux pas de l’opéra
La Vieille Bourse et la Grand’Place sont toutes proches. L’opéra et le beffroi de la Chambre de Commerce, monuments eux aussi habitués des cartes postales lilloises, sont à deux pas. Un peu plus loin, la gare Lille-Flandres, le Palais des Beaux-Arts, Lille Grand-Palais... Véritable élément du patrimoine lillois à l’instar de ses voisins, Le Nouveau Siècle bénéficie d’une situation privilégiée, à proximité de la fourmillante place Rihour et de son arrêt de métro.
C’est ici, en plein cœur de Lille, qu’est née l’idée de la construction d’un bâtiment pharaonique, appelé à rayonner au-delà des frontières de la ville.
Avant Le Nouveau Siècle, le "Diplodocus"
À l’origine, un quartier, le quartier des Poissonceaux. Ici se vendaient, au détour des étals, les produits de la pêche venus de Boulogne-sur-Mer et de la façade maritime des Hauts-de-France. À la fin des années 1960, un projet de profonde rénovation de ce quartier est imaginé.
Des habitations sont rasées pour laisser place à un immense bâtiment de bureaux, surnommé le "Diplodocus". Parmi les riverains, la résistance s’organise et les travaux sont stoppés. Le chantier à l’arrêt, la monumentale cuve déjà creusée pour le futur parking souterrain se remplit d’eau ! Les enfants du quartier utiliseront cette immense cuve comme piscine de fortune pendant plusieurs années.
Ce cratère rempli d’eau, Jean-Paul Belmondo en contemplera les reflets dans "Le Corps de mon ennemi", film d’Henri Verneuil. Cette scène, tout bon Lillois la connaît. Mais qui se souvient du dino disparu ?
Renaissance et Nouveau Siècle
La Région, face à l’échec du Diplodocus, reprend la main sur le projet d’aménagement de l’ancien quartier des Poissonceaux. Aux logements et commerces s’ajoutent, au gré de différents chantiers, un Auditorium, à l’architecture et l’acoustique remarquables, des espaces de réception, des lieux de rencontres.
L’eau, elle, aura toujours sa place à part dans l’historique des lieux. Dans les entrailles du Nouveau Siècle, l’eau est même encore aujourd’hui pompée en permanence. Logique : le bâtiment est construit sur une nappe phréatique. C’est aussi ça, l’histoire et le charme du Nouveau Siècle...